Les cafés mortels à Groix par le collectif d’habitants sur l’île de Groix

En partant d’un constat partagé sur le tabou de la mort, deux habitants de l’île de Groix se sont lancés dans la mise en place de cafés mortels en s’inspirant du sociologue Bernard Crettaz. Formés tous deux aux techniques de la coopération et aux outils d’éducation populaire, ils vont créer un collectif. Ils réalisent d’abord des enquêtes de Co-conscientisation auprès de la population pour recueillir leurs besoins. Quelques mois plus tard, les « cafés mortels » se mettront en place de façon mensuelle et un livre témoignage va garder trace de tous ces échanges.

Cette expérience montre l’importance de créer des espaces d’échanges autour de sujet considéré comme tabou, d’être porteur de la voix citoyenne. À travers cette capitalisation, nous verrons comment une dynamique collective s’est mise en place au sein d’une communauté insulaire pour répondre à l’isolement et à la solitude face à un sujet sociétal tabou comme la mort.